Les deux cantates de Bach présentées ici ont été écrites à trois ans d’intervalle (1723 et 1726) pour le même dimanche de l’année liturgique, le dixième dimanche après la Trinité. L’évangile du jour rapporte que Jésus pleure sur Jérusalem et annonce sa destruction. Marcel Ponseele a trouvé très intéressant de juxtaposer ces cantates à 2 lamentations composées par Zelenka en 1722. En l’espace de 4 ans et géographiquement proches, nous avons donc trois mises en musique des mêmes sujets. L’une des lamentations est pour baryton solo et l’autre pour voix d’alto – interprétée dans cet enregistrement par le contre-ténor français Damien Guillon. On connaît l’admiration de Bach pour son collègue Zelenka, qu’il eut l’occasion de rencontrer à Dresde, où ce dernier travaillait. La première Lamentation, pour le Jeudi Saint, reprend les cinq premiers versets de la première Lamentation de Jérémie.

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