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Peter Van Heyghen

Ph credits Luc Verhelst

Où êtes-vous né ?

Bruges, Belgique.

Où habitez-vous ?

Anvers, Belgique.

Pourquoi avez-vous commencé à jouer de la musique ?

Innocemment, comme l’un des nombreux passe-temps de jeunesse

Quel est votre instrument préféré ?

Saxophone soprano, cornetto, duduk : tous les instruments à vent qui ont le potentiel de toucher l’âme.

Quelle musique écoutiez-vous quand vous étiez enfant ?

Musique classique (mon père était fan d’opéra, ma mère jouait du piano) et ce qu’on appelle maintenant la musique du monde, surtout péruvienne et bolivienne.

Quel a été votre premier disque ?

Un disque avec des concertos de Vivaldi (pour violoncelle, flautino, violon et cordes).

Quelle période musicale aimeriez-vous vivre ?

Maintenant ! Parce que nous avons maintenant accès à tant de genres de musicaux différents.

Où préférez-vous écouter de la musique ?

Dans la cuisine, dans la voiture, dans mon espace de travail, …

Où pouvons-nous vous trouver quand vous ne faites pas de musique ?

À la maison, en train de cuisiner ou de lire, et (pas assez souvent) : dans la nature, en randonnée.

Où avez-vous étudié ?

Gand et Bologne.

Quels prix avez-vous reçus ?

Un prix d’excellence professionnelle de mon ancien lycée, un prix Cecilia pour un des enregistrements que j’ai dirigés, …

Quel est votre compositeur préféré ?

Très difficile à dire, car mes préférences changent périodiquement. Mais si en ce moment je devais emmener un seul compositeur sur une île déserte, je pense que ce serait Nicolas Gombert.

Quel compositeur aimeriez-vous que le public redécouvre ?

En ce moment (car cela change aussi périodiquement) : un des compositeurs italiens de la période classique, qui vivent maintenant dans l’ombre du grand trio viennois Haydn-Mozart-Beethoven : Niccolò Piccinni, Giuseppe Sarti, Antonio Sacchini, Gian Francesco De Majo, ou Luigi Borghi.

Quel est votre premier enregistrement ?

Le premier enregistrement ‘sérieux’ auquel j’ai participé en tant qu’étudiant de première année au conservatoire, était Zoroastre de Rameau (1983) dirigé par Sigiswald Kuijken. J’étais simplement un choriste, mais cette session d’enregistrement, qui m’a permis de me rapprocher de tant de pionniers de la musique ancienne dans les Pays-Bas, a laissé une impression durable.

Quel est votre enregistrement préféré ? (Passacaille, avec vous)

Le Requiem & Miserere de Niccolò Jommelli.

Quel est votre enregistrement Passacaille préféré ? (Passacaille, autre artiste)

Je ne sais sincèrement pas ; je n’en ai entendu que la moitié, et il y en a tellement de bons !

Avec qui rêvez-vous d’enregistrer ? (réaliste ou non)

Avec n’importe lequel des grands jeunes musiciens d’aujourd’hui que je n’ai pas encore rencontrés.

Quelle pièce n’avez-vous jamais enregistrée mais aimeriez-vous enregistrer ?

La Création de Haydn ou Orfeo de Gluck.

Que faites-vous avant un concert ?

Me promener dans les coulisses, me préparer mentalement pour la tâche à venir.

Que faites-vous après un concert ?

Boire un verre.

Que feriez-vous si vous n’étiez pas musicien ?

Je serais probablement historien (et j’enseignerais aussi, comme je le fais maintenant).

Quelque chose d’important à ajouter ?

L’histoire est une boîte à surprises de tous les comportements et expressions humaines possibles. Jouer de la musique historique de manière culturellement informée présente de nombreuses occasions d’empathie active avec nombre de ces différentes expressions, toutes ayant le potentiel de nous enrichir sensoriellement, émotionnellement et intellectuellement, d’ouvrir nos esprits et de nous protéger contre trop d’uniformité et de complaisance envers la grandeur de notre propre époque et de notre propre lieu.