Niccolò Jommelli était l’un des compositeurs les plus recherchés de son temps, mais il a finalement accepté de devenir directeur musical du corut de Stuttgart en 1753. Trois ans plus tard, il composa son Requiem pour commémorer la mort récente de la duchesse von Württemberg, mère de son mécène, le duc Karl Eugen.
Bien que Jommelli ait dû sa renommée presque exclusivement à ses opéras de son vivant, le
Requiem est devenu son œuvre la plus célèbre après sa mort ; les quelque cent copies manuscrites et imprimées de l’œuvre entière ou de fragments de celle-ci qui ont survécu dans quelque soixante-dix bibliothèques à travers l’Europe, dont certaines aux États-Unis en témoignent.
Si la partition et les parties de la première représentation ont été perdues, nous pouvons encore nous faire une idée assez précise de l’instrumentation originale grâce à une liste de paiements effectués aux musiciens qui a été conservée.
Nous savons qu’il y avait huit chanteurs (une femme et sept hommes) en plus de Jommelli. Nous savons également que peu de temps après la mort de Jomelli, l’œuvre a été jouée avec des ensembles de tailles très différentes. Peter Van Heyghen et il Gardellino ont choisi la version la plus proche de la première exécution et ont basé leur propre édition sur le manuscrit qui est source principale de l’œuvre.
Van Heyghen et il Gardellino ont choisi de constituer un ensemble vocal avec les chanteurs de pointe du moment, et le résultat est d’une beauté et d’une conviction étonnantes.

Livret : EN, DE, NL

Textes chantés : EN