La cour royale de Berlin, au milieu du XVIIIe siècle, était un carrefour animé pour les plus grands musiciens de l’époque. Les musiciens de la cour et les visiteurs étaient des virtuoses célèbres qui jouaient une musique pleine d’expressivité et de fantaisie. Dans le nouvel album de Passacaille, Sonates de Berlin, les sonates de J.C.F. Bach, C.P.E. Bach, C.F. Abel, Johann Kirnberger et C.H. Graun démontrent chacune le langage de la sensibilité: expression de la tristesse, de la colère, du courroux, de la joie, de l’amour et de l’éloge. 

Dans les œuvres enregistrées ici (souvent pour la première fois) dans son deuxième album Passacaille, Elinor Frey se produit avec Lorenzo Ghielmi et Marc Vanscheeuwijck. Dans son choix de Sonates de Berlin, elle atteint vraiment une grande qualité d’expression, une expression qui a contribué à la renommée des compositeurs berlinois, notamment pour leurs Adagios endiablés et leurs Allegros mélodieux, qui laissent tous une large place à la créativité de l’interprète.

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