Vienne. 1803. George Bridgetower, un violoniste d’origine afro-européenne, fait fureur par sa virtuosité et captive Beethoven, qui écrit une sonate diabolique et magnifique pour lui. Malgré l’énorme succès de la première interprétée par les deux hommes, un commentaire malheureux du violoniste sur une amie du compositeur conduit à ce que cette célèbre sonate soit finalement redédiée à Rodolphe Kreutzer, qui ne l’interprétera cependant jamais en raison de son énorme difficulté.

10 ans plus tard, Beethoven compose sa prochaine et dernière sonate pour violon, dédiée à Pierre Rode, dans un caractère complètement différent, énormément poétique et introverti. Écrite à l’étape de la vie de Beethoven largement associée à son « Immortelle Bien-aimée », la sonate conserve néanmoins son incomparable énergie.

Qualifiée de « virtuose ardente » (The Strad), de « violoniste de l’âme » (Sankei Shinbun) ou de « violoniste endiablée » (Bayerischer Rundfunk), Lina Tur Bonet se joint aujourd’hui à Aurélia Visovan, lauréate 2019 du Concours de Bruges, pour célébrer le compositeur allemand dans ces Sonates.

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