Jusqu’à récemment, Lorenzo Ghielmi a réalisé des enregistrements solo avec Passacaille, principalement en tant qu’organiste. Cependant, en tant qu’interprète, il perpétue la tradition du XVIIIe siècle où les musiciens maîtrisaient tous les instruments à clavier alors disponibles. Ce nouvel enregistrement sur Passacaille le présente comme un claveciniste et non avec la partie la moins intéressante de la littérature de Jean-Sébastien Bach. 

Les Suites françaises ont été composées dans les années 1722-1725. Bach a effectivement connu la musique de François Couperin, Louis Marchand et Nicolas De Grigny mais le véritable modèle est sans doute à chercher parmi les nombreuses suites des maîtres allemands admirés par le jeune Bach : Johann Jakob Froberger, Dietrich Buxtehude et Georg Böhm. Le Concerto italien a été publié en 1735 dans le cadre du Clavier-Übung. 

La confrontation des deux styles musicaux, français et italien, dans un seul enregistrement, montre que le grand Bach a fait une synthèse parfaite du meilleur des deux mondes dans ces chefs-d’œuvre.

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