Orí Harmelin

Où êtes-vous né ?
Haïfa, Israël

Où vivez-vous ?
Bâle, Suisse

Pourquoi avez-vous commencé à jouer de la musique ?
Quand j’étais jeune, écouter de la musique que j’aimais me provoquait une douleur viscérale, une douleur de ne pas faire partie de la création musicale.

Quel est votre instrument préféré ?
Je n’ai pas d’instrument préféré. Je suis tombé amoureux du luth il y a de nombreuses années, et c’est devenu l’instrument avec lequel je communique parce que je sais comment dialoguer avec —je parle cette langue.

Quelle musique écoutiez-vous enfant ?
Enfant, j’aimais écouter la musique spirituelle noire, ainsi que les chanteurs de blues et de jazz comme Paul Robeson et Nina Simone. Adolescent, je me suis intéressé aux Beatles, puis à Frank Zappa, au rock progressif, à Bartók, à Messiaen, et finalement je suis tombé amoureux de Bach. Cela m’a conduit à m’intéresser à des musiques plus anciennes : le début de la période baroque, puis la musique de la Renaissance et médiévale.

Quel a été votre premier disque ?
Ma première cassette était HELP des Beatles.

Quelle période musicale aimeriez-vous vivre ?
Je suis heureux de vivre ma vie aujourd’hui

Où préférez-vous écouter de la musique ?
Dans ma cuisine et mon salon, mais le train peut aussi faire l’affaire.

Où peut-on vous trouver quand vous ne faites pas de musique ?
Je travaille en tant que thérapeute, je lis de la philosophie, je donne des séminaires de développement personnel, j’écris des scénarios pour mon podcast “Le curieux cas de la liberté” et je regarde Netflix en boucle.

Où avez-vous étudié ?
J’ai étudié à Trossingen, en Allemagne, et à Zurich, en Suisse.

Quels prix avez-vous reçus ?
Je ne me souviens pas avoir reçu de prix. Les compétitions ne correspondent pas à ma conception de la création musicale.

Quel est votre compositeur préféré ?
Je ne pourrais pas dire, j’aime tellement de genres de musique.

Quel compositeur aimeriez-vous que le public redécouvre ?
Mon cher ami Simon MacHale.

Quelle est votre première enregistrement ?
Le premier enregistrement que j’ai fait était avec mon ensemble Santenay, un ensemble qui n’existe plus. C’était une collection d’œuvres de Machaut, Dufay, Binchois, Solage, et d’autres compositeurs français et italiens de la fin du 14e et du début du 15e siècle.

Quel est votre enregistrement préféré ?
Passacaglia (avec moi). C’est l’un des projets les plus personnels que j’ai jamais réalisés, et j’aime encore l’écouter.

Quel est votre enregistrement Passacaille préféré ?
Tous les enregistrements de l’ensemble Sollazzo.

Avec qui rêvez-vous d’enregistrer ?
Mon ami et joueur de luth Thor-Harald Johnsen.

Quelle pièce n’avez-vous jamais enregistrée mais que vous aimeriez graver ?
Une suite de Robert de Visée et une pièce de Bach.

Que faites-vous avant un concert ?
Je me détends.

Que faites-vous après un concert ?
Je sors dîner et boire un verre avec des amis.

Que feriez-vous si vous n’étiez pas musicien ?
Je poursuivrais quelque chose qui me passionne. Je me considère chanceux, car non seulement j’ai trouvé une musique qui me passionne, mais aussi la thérapie Gestalt, où je peux aider les gens à se connecter davantage à leur moi intérieur. De plus, le podcasting me permet d’exercer ma créativité et d’exprimer mes pensées et idées.