Qui connaît le violoniste Jacques-Philippe Lamoninary, né dans le nord de la France à Maroilles au début du 18^e siècle ? Malgré une carrière plutôt régionale, Lamoninary n’ignore pas la plupart des compositeurs italiens en vogue en France vers 1750. Il maîtrise parfaitement l’art de l’écriture de la sonate italienne pour deux violons et basse, comme en témoignent ses trois premiers opus. On peut ainsi le rattacher à une certaine école de composition français dont l’inspiration italienne est clairement établie, mais également Rameau.

Par cet enregistrement, Hemiolia – où l’on retrouve le violoniste Emmanuel Resche-Caserta – souhaite rendre hommage à ce compositeur lumineux et énigmatique dont la musique invite au voyage dès les premières notes.

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