David Munderloh

Où êtes-vous né ? Au Wisconsin, la capitale du lait des Etats-Unis.

Où habitez-vous ? À Bâle, en Suisse.

Pourquoi avez-vous commencé à jouer de la musique ? J’avais 6 ou 7 ans quand ma mère a commencé à m’apprendre le piano.

Quel est votre instrument préféré ? InstrumentS ! les violes de gambe.

Quelle musique écoutiez-vous lorsque vous étiez enfant ? Tout ce qui passait sur ma petite radio.

Quel a été votre premier disque ?  Oh, en fait pas de musique mais la Légende de Davy Crockett!

Dans quelle période musicale aimeriez-vous vivre ? Aujourd’hui, c’est très bien/ Nous avons la possibilité d’explorer tellement de périodes musicales du passé. Je ne peux pas imaginer vivre au 17^e siècle et ne pas connaitre Händel.

Où préférez-vous écouter de la musique ? En répétition, pour apprécier toutes les erreurs créatives.

Où peut-on vous trouver lorsque vous ne faites pas de musique ? Derrière mon appareil photo.

Où avez-vous étudié ? University of Wisconsin et Schola Cantorum Basel.

Quels sont les prix que vous avez reçus ? Le prix familial du pain de viande le plus brûlé (parmi d’autres).

Quel est votre compositeur préféré ? trop difficile!

Quel compositeur aimeriez-vous que le public redécouvre ? Plus de compositeurs anglais de la première moitié du 18^e siècle.

Quel est votre premier enregistrement ? Britten – a Ceremony of Carols, alors que j’étais encore soprane.

Quel est votre enregistrement Passacaille préféré ? Henry Lawes: How The Rose First Grow Red Songs – David Munderloh (PAS1041).

Quel est votre enregistrement Passacaille préféré avec d’autres artistes ? J’adore le disque Breathtaking de Bruce et Hana (PAS1091). Il est parfait!

Avec qui rêvez-vous d’enregistrer ? Jon Batiste (clairement NON réaliste !), quel musicien.

Quelle œuvre n’avez-vous jamais enregistré, mais aimeriez-vous enregistrer ? Le Sestina du Livre 6 de Monteverdi. Bien que je serais aux anges d’enregistrer quoi que ce soit de ce livre.

Que faites-vous avant de donner un concert ? je marche un peu, un peu de temps calme et je cherche quelque chose de joyeux dans les environs. Ça peut être quelque chose de petit et ordinaire tant que ça « fait des étincelles » (comme dit Marie Kondo).

Que faites-vous après un concert ? Je prends une bière et j’essaye de ne pas penser à l’horaire de mon train ou de mon avion le lendemain matin.

Que feriez-vous si vous n’étiez pas musicien ? Photographe de voyage.

Quelque chose d’important à ajouter ? J’adore profiter de la nature éphémère de la musique qui se transforme en quelque chose de plus permanent. La musique suit un tempo et se finit. Lorsque nous avons entendu le bruit physique, l’émotion qui reste peut être très puissante, autant pour l’artiste que l’auditeur.